voici un intitulé d'article que j'ai lus tres recement je ne dit pas que ces une solution ou la reponse a ta question mais je trouve cela bien reflechis et peut etre une piste a suivre pour mieux comprendre le pourquoi de ces coleresLa colère peut être utilisée de façon instrumentale, c’est-à-dire comme moyen d’obtenir quelque chose. Je suggère de ne pas entrer dans ce jeu : on peut se contenter d’entendre la colère de quelqu’un sans pour autant se plier à ses exigences.
Voici le contenu d’un message que j’ai reçu récemment par Internet : « Cher Monsieur, vous avez affirmé à plusieurs reprises qu’il est bien d’exprimer ses émotions. Vous dites également que les émotions sont saines. Est-ce toujours vrai ? Mon fils est très colérique. Il s’enrage à chaque contrariété. Cela crée des tensions que j’ai de plus en plus de mal à supporter. Faut-il tolérer cela ? Comment réagir au mieux ? Merci de me suggérer quelques pistes. ». La plupart d’entre nous connaissent des personnes colériques dans leur entourage. C’est pourquoi je vais consacrer l’article de cette quinzaine à ce thème.
Le mécanisme peut se dérégler
Les émotions sont des réactions saines de notre organisme. Elles apparaissent dans des circonstances bien spécifiques. La colère, par exemple, est une réponse à ce que nous considérons comme une injustice. Elle apparaît aussi devant un obstacle qui nous empêche d’atteindre notre but (être coincé dans une file d’attente alors que nous avons un rendez-vous important). Par contre, le mécanisme peut aussi se dérégler : tout nous paraît injuste, nous considérons le moindre obstacle comme source de contrariété (devoir attendre dans une file à la caisse du supermarché). Nos colères deviennent alors excessives.
La colère procure des avantages
Pour que ces colères excessives s’inscrivent durablement dans nos comportements, il faut encore qu’elles nous apportent des avantages ou des bénéfices. Lesquels ? La colère impressionne, fait peur. Avec la colère, on peut obtenir plus de notre entourage. On parle de colère instrumentale : elle devient un instrument pour obtenir quelque chose de la part des autres. C’est alors une stratégie de manipulation.
Un instrument de manipulation
Ainsi, le fils de mon correspondant réagit très souvent par la colère. Il a dû se rendre compte qu’il a de l’effet sur ses parents de cette façon. Je suppose que grâce à cela, il peut fait pression sur ses eux. Ceux-ci risquent de lui concéder certaines choses pour ne pas alimenter sa colère ou simplement pour avoir la paix. C’est cette réaction des parents qu’il me semble opportun de modifier.
En effet, entendre la colère du fils ne signifie pas plier devant elle. Celui-ci a le droit d’être contrarié. Mais ce n’est en aucun cas une raison pour céder à ses caprices. Je suggère à ces parents de reconnaître l’émotion sans toutefois y répondre : « Tu es très fâché, mais ce n’est pas pour autant que tu pourras voir ce dessin animé. » ou « Je vois que tu es très contrarié, mais tu n’auras pas ce jouet. Cela n’y change rien ! ».
Entendre, mais ne pas céder
Bien sûr, ce n’est pas pour autant que la colère du fils va diminuer. C’est là qu’intervient ma seconde proposition : les parents pourraient encadrer l’émotion du fils. Concrètement, cela signifie lui poser des limites, lui dire ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Par exemple : « Tu as le droit de dire que tu es fâché, mais nous ne tolérons pas que tu donnes des coups et que tu hurles. ». Si l’enfant ne respecte pas ces limites, il désobéit et doit en assumer les conséquences, comme avec tout autre interdit. La colère n’y change rien.
En résumé, je suggère de reconnaître les émotions, mais de ne pas y répondre pour autant. Sinon, celles-ci pourraient être utilisées à des fins manipulatrices. Ce serait alors rendre un mauvais service à l’enfant, qui finira par en conclure que ses colères lui permettent d’obtenir tout ce qu’il désire.